La 67e édition de la Commission des stupéfiants (CND) s’est tenue à Vienne du 14 au 22 mars 2024. La CND fournit une plate-forme d’engagement entre les États membres pour faire pression en faveur de diverses positions, reflétant le riche mélange de normes et de priorités culturelles et sociétales, tout en permettant des réflexions sur l’examen des normes et des politiques conformément aux meilleures pratiques fondées sur des données probantes les plus récentes. La Directrice générale de l’ISSUP, Joanna Travis-Roberts, et la Directrice générale adjointe, Livia Edegger, ont assisté à cette réunion d’une semaine qui a offert de nombreuses occasions de rencontres et de réseautage avec les principales parties prenantes, la société civile et les organisations partenaires.
Joanna Travis-Roberts a présenté le travail de l’ISSUP en matière de prévention de la consommation de substances et d’engagement des jeunes dans le cadre d’un panel sur le rôle de la participation des jeunes dans la prévention de la toxicomanie et a souligné le prochain Forum des jeunes lors de la Conférence ISSUP 2024 à Thessalonique, en Grèce, en juin. Joanna et Livia ont tenu une réunion avec des représentants des sections nationales de l’ISSUP et ont assisté à un certain nombre de réunions parallèles, notamment le lancement du Consortium international pour les alternatives à l’incarcération (ICATI) et la réunion des membres du Comité des ONG de Vienne.
Le Dr Goodman Sibeko, nouvellement nommé Conseiller scientifique de l’ISSUP, a assisté à la CND en tant que membre de la délégation officielle sud-africaine en tant que représentant de l’Université du Cap en sa qualité de chef de la Division de psychiatrie de la toxicomanie.
La CND implique de s’engager dans l’application de résolutions présentées par les pays pour examen par l’ensemble de la CND et, à la suite de contributions et de débats, celles-ci sont soumises à un vote pour adoption par la Commission. Les contributions de la délégation sud-africaine ont porté sur des stratégies autour d’un continuum complet de soins, des réflexions sur la disponibilité des ressources pour la thérapie assistée par médicaments et pour la prévention et la gestion des surdoses, entre autres. L’Afrique du Sud dispose de sections nationales de l’ISSUP bien établies et de partenaires universitaires de l’ICUDDR, ainsi que d’un CITT percutant. Les contributions des pays ont reflété certains des résultats de la collaboration entre ces partenaires et le gouvernement sud-africain et les établissements d’enseignement supérieur.
Des événements parallèles ont permis d’examiner et de débattre de l’état actuel de la législation sur le cannabis (Commission de l’Union africaine et autres sessions) ; fourni des informations sur les interventions évolutives pour le traitement et la prise en charge des troubles liés à l’usage de stimulants (ONUDC) ; s’est penché sur les données probantes et les pratiques actuelles de prévention de la consommation de substances ; s’est engagé à s’attaquer au fléau croisé de la violence sexiste, une priorité de l’exécutif sud-africain ; et les défis et les solutions pour lutter contre la fabrication de drogues illicites ; parmi beaucoup d’autres.
Le Bureau international de l’application de la loi (INL) du Département d’État américain a organisé un événement de lancement d’un rapport sur la situation mondiale des drogues synthétiques dans le cadre des résultats obtenus jusqu’à présent par la Coalition mondiale de lutte contre les drogues synthétiques. L’Afrique du Sud a soumis des dossiers de ressources à la Coalition mondiale pour examen et considération par les membres de la Coalition, dans le cadre de l’ITTC, du Conseil sud-africain de la recherche médicale et du Département national du développement social, ce qui témoigne du fort esprit de collaboration en matière d’intervention et de développement de produits dans le pays. La délégation sud-africaine a assisté au lancement du Consortium international pour les alternatives à l’incarcération (ICATI) et l’a soutenu. L’Afrique du Sud est déjà engagée dans des activités visant à atteindre l’ACA, et le pays est bien placé pour continuer à travailler avec des partenaires tels que l’ICATI et l’ONUDC pour poursuivre les efforts. Le Département des relations internationales et de la coopération a rassemblé les rapports de la délégation sud-africaine et les a donc soumis à un examen exécutif avant la mise en œuvre et à des activités d’examen dans le pays avant la prochaine édition de la CND l’année prochaine.