Les effets réciproques de la consommation de substances et de la récidive dans un contexte de rentrée de prisonniers

Format
Scientific article
Publication Date
Published by / Citation
Link and Hamilton. (2017). The reciprocal lagged effects of substance use and recidivism in a prisoner reentry context. Health and Justice 5:8 DOI 10.1186/s40352-017-0053-2
Original Language

Anglais

Country
États-Unis
Keywords
substance use
prisoners
prisoner reintegration
reentry
the life-course
recidivism
service needs
prison
drug-crime
criminal behavior

Les effets réciproques de la consommation de substances et de la récidive dans un contexte de rentrée de prisonniers

Abstrait

Fond

Beaucoup de travail a étudié l’association entre la consommation de substances, la criminalité et la récidive, mais peu d’érudition a examiné ces associations longitudinalement parmi les échantillons de prisonniers récemment libérés. Nous examinons les effets réciproques retardés de la consommation de substances dures et de la criminalité, entre autres covariables, dans le contexte du processus de rentrée des prisonniers.

Méthodes

Nous nous appuyons sur les données de l’évaluation de l’Initiative de réinsertion des délinquants graves et violents (SVORI) et utilisons des modèles de groupes d’experts à contre-la traîne pour examiner les changements à court terme dans la consommation de substances et la criminalité au fil du temps parmi un grand échantillon d’anciens détenus à risque élevé (N = 1697).

Résultats

La consommation de substances prévoyait légèrement une augmentation des chances d’arrestation à nouveau à une vague et une nouvelle arrestation de façon significative(p < .05) prévoyait une augmentation des chances de consommation de substances à un autre. À ce titre, les résultats fournissent des preuves limitées d’un certain retard de causalité mutuelle; les associations varient sur le processus de rentrée et sont compliquées par d’autres réalités de la vie après la prison. Une conclusion clé est que les deux comportements sont plus systématiquement influencés par d’autres facteurs, tels que les besoins de service et les soutiens instrumentaux et émotionnels.

Conclusions

Bien qu’il existe des relations entre la consommation de drogues et le comportement criminel, ces comportements seuls ne sont pas des explications suffisantes les uns pour les autres dans une population adulte de rentrée. Par ailleurs, les besoins sociaux et personnels de la population de rentrée, et la mesure dans laquelle ils ont reçu un soutien ou des services pour répondre à ces besoins, semblent avoir la plus forte influence sur les deux comportements dans le contexte de la rentrée.