Étude transversale à plusieurs niveaux sur la population portant sur la politique sur l’abus de substances à l’école et l’utilisation de cannabis, de méphédrone et de nouvelles substances psychoactives
Abstrait
Objectifs : Examiner si le risque de consommation de cannabis, de méphédrone et de nouvelles substances psychoactives (SNP) chez les jeunes est associé à la politique sur l’abus de substances à l’école.
Conception: Une enquête transversale auprès des élèves du secondaire combinée à un questionnaire sur l’environnement scolaire et à des politiques indépendantes sur l’abus de substances dans les écoles (2015/6).
Cadre : 66 écoles secondaires au Pays de Galles.
Participants : Étudiants âgés de 11 à 16 ans (n=18 939).
Résultats: La prévalence de la consommation quotidienne de cannabis au cours de la vie, au-delà de 30 jours et quotidienne était de 4,8 %, 2,6 % et 0,7 %, respectivement; la prévalence à vie de l’utilisation de méphédrone était de 1,1 % et l’utilisation de NPS était de 1,5 %. Dans 66 écoles, 95,5 % (n=63) ont déclaré avoir une politique sur l’abus de substances, 93,9 % (n=62) ont déclaré avoir une voie d’aiguillage pour les élèves toxicomanes, de sorte que nous n’étions pas suffisamment alimentés pour entreprendre une analyse. Nous avons trouvé peu de preuves d’une association bénéfique entre la consommation de cannabis à vie et la participation des étudiants à l’élaboration des politiques, y compris la consultation du conseil étudiant (OR=1,24, IC à 95 % 0,89 à 1,73), d’autres consultations étudiantes (OR=1,42, IC 95% 0,94 à 2,14) ou avec l’utilisation de l’isolement (OR=0,98, IC à 95% 0,67 à 1,43), avec des résultats similaires pour la consommation de cannabis au cours des 30 derniers jours, quotidiennement et la consommation à vie de méphédrone et de SNP. Les questionnaires sur l’environnement scolaire ont révélé que 39,4 % (n=26) des écoles n’ont signalé aucune participation des élèves à l’élaboration des politiques, 42,4 % (n=28) ont signalé des consultations auprès du conseil des élèves, 18,2 % (n=12) ont utilisé d’autres consultations d’élèves et 9,7 % (n=3) ont mentionné l’isolement. Le contenu codé indépendamment des politiques a révélé qu’aucune politique scolaire ne recommandait l’abstinence, une méthode mentionnée sur la minimisation des méfaits, 16,1 % (n=5) des politiques mentionnaient la participation des élèves et 9,7 % (n=3) mentionnaient l’isolement.
Conclusions: L’élaboration de politiques impliquant des étudiants est largement recommandée, mais nous n’avons trouvé aucune association bénéfique entre la participation des étudiants à l’élaboration des politiques et la consommation de drogues chez les étudiants. Le présent document a mis en évidence la nécessité d’une meilleure compréhension contextuelle du processus d’élaboration des politiques et de la façon dont les écoles gèrent l’abus de drogues.