Associaton entre la violence et la consommation de drogues avec le suicide chez les lesbiennes, gays, bisexuels, travestis et transsexuels

Format
Scientific article
Publication Date
Published by / Citation
Figueiredo, F. W., da Silva Paiva, L., Moura de Araújo, M. F., da Silva Maciel, E., Adami, F. Associaton between violence and drug consumption with suicide in lesbians, gays, bisexuals, transvestites, and transsexuals: cross-sectional study. Salud Mental, 41(3), 131-138. doi: 10.17711/SM.0185-3325.2018.015
Original Language

Anglais

Country
Brésil
Keywords
homosexuality
bisexuality
violence
psychotropic medications
homosexualidad
bisexualidad
violencia
medicamentos psicotrópicos

Associaton entre la violence et la consommation de drogues avec le suicide chez les lesbiennes, gays, bisexuels, travestis et transsexuels

Abstrait:

Introduction : Les personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, travesties et transgenres (LGBT) sont touchées par des préjugés et des violences psychologiques, physiques et/ou sexuelles en raison de leur orientation sexuelle.

Objectif : Analyser l’association entre la violence, la consommation de drogues et le suicide chez les personnes LGBT.

Méthode : Nous avons interviewé 316 personnes LGBT de deux villes du Nord-Est brésilien au moyen d’un instrument structuré. Cela comprenait des questions sur les données sociodémographiques, l’orientation sexuelle, le type de violence, le type et la quantité de drogues consommées et le suicide.

Résultats : Il y avait une association positive entre la violence physique et la consommation anabolisante (p = 0,001) et les tranquillisants (p = 0,012). En ce qui concerne la violence psychologique et verbale, il y a eu une association positive avec l’utilisation de tranquillisants (p = 0,021) et négative avec l’utilisation d’amphétamines (p = 0,027). Les tentatives de suicide ont été associées à la violence physique (p = 0,03) et sexuelle (p = 0,037). La consommation de drogues, en particulier l’ecstasy, la cocaïne, la marijuana et les tranquillisants, a également été associée à des tentatives de suicide (p = 0,002, p = 0,031, p < 0,01, p < 0,001, respectivement). Les participants qui avaient déjà tenté de se suicider étaient plus vulnérables à la violence et à la consommation de drogues dans les 30 jours précédant l’entrevue (p < .001).

Discussion et conclusion : La violence psychologique/verbale s’est avérée associée à l’utilisation des amphétamines, tandis que la violence physique était associée à une consommation plus élevée de tranquillisants et de stéroïdes anabolisants. Les tentatives de suicide étaient plus fréquentes chez les participants qui avaient subi de la violence physique et qui étaient des consommateurs de substances comme l’ecstasy, la cocaïne, la marijuana et les tranquillisants.

Resumen:

Introducción: Las personas lesbianas, gays, bisexuels, travestis y transexuales (LGBT) se ven afectadas por juicios y violencia psicológica, física y/o sexual debido a su orientación sexual.

Objetivo: Analizar la asociación entre violencia, uso de drogas y suicidio en personas LGBT.

Método: Entrevistamos a 316 personas LGBT de dos ciudades del Noreste brasileño por medio de un instrumento estructurado. Esto incluyó preguntas sobre datos sociodemográficos, orientación sexual, tipo de violencia, tipo y cantidad de drogas consumudas y suicidio.

Resultados: Se encontró una asociación positiva entre la violencia física y el consumo de anabólicos (p = .001) y tranquilizantes (p = .012). En relacion con la violencia psicológica y verbal, hubo una asociacion positiva con el uso de tranquilizantes (p = .021) y negativa con el uso de anfetaminas (p = .027). Los intentionos de suicidio se asociaron con la violencia física (p = 0,03) y sexuel (p = 0,037). El consumo de drogas, especialmente éxtasis, cocaína, marihuana y tranquilizantes, se asoció también con mentatos de suicidio (p = 0,002, p = 0,031, p < .001, p < .001, respectivamente). Los participantes que ya habían intentionado suicidarse eran más vulnerables a experimentar violencia y consumir drogas dentro de los 30 días previos a la entrevista (p < .001).

Discusión y conclusión: La violencia psicológica/verbal se asoció con el uso de anfetaminas, mientras que la violencia física se asoció con un mayor consumo de tranquilizantes y esteroides anabólicos. Los intentionos de suicidio fueron más comunes entre los participantes que habíaan sufrido violencia física y que consumían sustancias como el éxtasis, la cocaína, la marihuana y los tranquizantes.