Diffusion et mise en œuvre Science: Le jeu est là, et son jeu ou get played: Mise en œuvre du jeu de bonne conduite à Manchester

Format
Scientific article
Original Language

Anglais

Partner Organisation
Country
Royaume-Uni

Diffusion et mise en œuvre Science: Le jeu est là, et son jeu ou get played: Mise en œuvre du jeu de bonne conduite à Manchester

Ce résumé a été présenté lors de l’assemblée annuelle 2018 de la Society for Prevention Research qui s’est tenue du 29 mai au 1er juin 2018 à Washington, DC, États-Unis.

Neil Humphrey University of Manchester, Royaume-Uni

Introduction : Le jeu de bonne conduite (GBG) est une intervention universelle de gestion du comportement dans laquelle les enfants sont récompensés pour avoir suivi quatre règles de classe : (1) nous travaillerons tranquillement ; (2) nous serons polis avec les autres; (3) nous sortirons des sièges avec la permission; et (4) nous suivrons les instructions. Il dispose d’une vaste base de données probantes démontrant son efficacité (Flower et coll., 2014), mais peu d’études ont examiné l’association entre les niveaux de mise en œuvre et la variabilité des résultats. Nous rendons compte du volet de la mise en œuvre et de l’évaluation des processus (IPE) d’un essai d’efficacité majeur du GBG en Angleterre (SPR #26300), dans le but de combler cette lacune importante dans la base de données probantes. 

Méthodes : La mise en œuvre du GBG (p. ex. dosage, fidélité/qualité, réactivité des participants) a été évaluée dans 54 classes dans 35 écoles au moyen d’observations structurées indépendantes et d’un outil de saisie de données en ligne utilisé par les enseignants participants. Chaque classe/enseignant a été classé comme « faible », « modéré » ou « élevé » pour chaque aspect de la mise en œuvre à l’aide d’une méthode de point de coupe de distribution (faible, < -1 DS; modéré, -1 à +1 DS; et élevé, > +1 DS). Les résultats comportementaux des enfants (N=1 420) (problèmes de concentration, comportement perturbateur, comportement pro-social) ont été évalués à l’aide de la liste de vérification de l’adaptation des enseignants (TOCA-C; Koth, Bradhsaw & Leaf, 2009). Les analyses se faisaient à l’aide de modèles hiérarchiques à deux niveaux (classe, enfant) dans MLWin. Les données manquantes ont été traitées par imputation multiple dans REALCOM-Impute. 

Résultats : Des niveaux plus élevés de réactivité des participants ont été constamment associés à des résultats comportementaux significativement améliorés (p. ex. problèmes de concentration réduits). Fidelity/quality a donné des résultats mitigés. Contrairement à nos prédictions, les effets de la posologie et de la portée semblaient négatifs (p. ex. des niveaux plus élevés de dosage ont été associés à un comportement pro-social considérablement réduit). 

Conclusions : Les résultats de cette étude suggèrent que la variabilité de la mise en œuvre du GBG, en particulier les niveaux d’intérêt et d’enthousiasme des enfants à son égard, peut être un modérateur important des résultats d’intervention. Cependant, jouer le GBG plus fréquemment peut ne pas être bénéfique. Nous sommes donc laissés à spéculer que la dose plus élevée peut être le reflet des besoins de niveau de classe (par exemple, les enseignants mettent en œuvre le GBG plus fréquemment parce qu’il ya des niveaux élevés de problèmes de comportement parmi leurs élèves).