Augmentation et baisse de la réduction des méfaits. Les leçons tirées de l’expérience grecque, les défis et les recommandations
Abstrait
La Grèce représente un cas unique pour enquêter sur la politique de réduction des risques, car la récession économique sans précédent et les programmes d’austérité radicale, associés aux effets auxiliaires d’un environnement politique instable et punitif, ont créé des défis sociaux au sein desquels les normes et la cohésion communautaire ont été sapées. La période 2010-2015 est particulièrement importante en Grèce, car la dévaluation progressive des mécanismes de protection sociale, la fragmentation du NHS et l’absence de planification politique, des réformes de vision restreinte ont été mises en œuvre en retenant les ressources des services essentiels de santé et de réduction des risques, alors qu’ils étaient confrontés à une demande croissante.
Cette étude fait partie d’un projet plus vaste portant sur les investissements dans la réduction des risques dans l’UE. Une étude de suivi qualitatif a été utilisée pour explorer et fournir des informations supplémentaires sur les facteurs précipitants de l’épidémie de VIH en Grèce grâce à l’interprétation subjective des principales parties prenantes au moment de la crise. En triangulant les outils de collecte de données, une conception séquentielle explicative a été adoptée afin d’intégrer l’expérience et les points de vue des personnes touchées par les politiques, de fournir des informations supplémentaires et de tirer parti des résultats quantitatifs initiaux de l’IRH.
Les résultats indiquent que l’incapacité à démêler les préjudices liés aux politiques est un obstacle majeur à l’élaboration de réponses politiques plus efficaces fondées sur des données probantes et d’un financement durable de la réduction des méfaits.