La prévalence des personnes qui s’injectent des drogues parmi les personnes vivant avec le VIH présentation tardive : une méta-analyse

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Scientific article
Publication Date
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Farhadian, N., Karami Matin, B., Farnia, V. et al. The prevalence of people who inject drugs among those with HIV late presentation: a meta-analysis. Subst Abuse Treat Prev Policy 17, 11 (2022). https://doi.org/10.1186/s13011-022-00439-5
Keywords
HIV
meta-analysis
PWID

La prévalence des personnes qui s’injectent des drogues parmi les personnes vivant avec le VIH présentation tardive : une méta-analyse

La détection précoce du syndrome d’immunodéficience acquise permet aux personnes infectées d’utiliser la prophylaxie contre les infections opportunistes et de commencer un traitement immédiat pour les complications secondaires. Les personnes qui reçoivent un traitement bénéficient d’un soutien social accru et, plus important encore, modifient leur comportement pour empêcher le virus de se propager à d’autres. L’une des principales méthodes de transmission du VIH est l’injection de médicaments, et ce groupe est responsable de la propagation du VIH puisqu’il ignore sa maladie. La coexistence du VIH et d’autres infections et maladies opportunistes chez les personnes qui s’injectent des drogues (UDI) augmente les dépenses de santé et est liée à des taux élevés de morbidité et de mortalité. L’identification précoce du VIH parmi les UDI est essentielle pour prévenir et contrôler la propagation de la maladie.

Cette étude visait à déterminer la prévalence des UDI chez les personnes ayant une présentation tardive (LP). Les mots-clés requis ont été recherchés dans trois bases de données électroniques : PubMed, Scopus et Web of Science. Mis à part les statistiques de prévalence de l’IDIPP chez les LP, les autres critères de jugement d’intérêt étaient la LP définie comme ayant un compte de CD4 de 350 cellules/L ou le VIH au moment du diagnostic, ou une maladie grave définie comme ayant un taux de CD4 de 200 cellules/L ou le VIH.

Seulement huit des 160 études examinées correspondaient aux critères d’inclusion. 36,5 % des personnes arrivées en retard avaient une UDI (IC à 95 % = 24,88-48,17). Les UDI infectées par le VIH présentaient un risque plus élevé de LP que les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes (HARSAH) [RC = 1,51 ; IC à 95 % = 0,96-2,06].

Les résultats de cette méta-analyse démontrent que les IDIVP ont une prévalence significative de la présentation tardive du VIH. Dans ce groupe, une présentation tardive entraîne une progression accrue de la maladie et de moins bons résultats. Il est recommandé d’élaborer des interventions pour les facteurs importants associés à la LP chez les personnes infectées par le VIH.