Correction : Collaboration interdisciplinaire dans le traitement des troubles liés à la consommation d’alcool dans un service hospitalier général : une étude à méthodes mixtes

Format
Scientific article
Publication Date
Published by / Citation
Kools, N., Dekker, G.G., Kaijen, B.A.P. et al. Correction: Interdisciplinary collaboration in the treatment of alcohol use disorders in a general hospital department: a mixed-method study. Subst Abuse Treat Prev Policy 17, 64 (2022). https://doi.org/10.1186/s13011-022-00492-0
Country
Royaume-Uni
Keywords
alcohol use disorders
hospital
health care
United Kingdom

Correction : Collaboration interdisciplinaire dans le traitement des troubles liés à la consommation d’alcool dans un service hospitalier général : une étude à méthodes mixtes

Arrière-plan

Les collaborations interdisciplinaires (c.-à-d. où diverses disciplines travaillent de manière coordonnée et interdépendante vers des objectifs communs) sont considérées comme produisant une plus grande efficacité d’équipe que les approches multidisciplinaires (c.-à-d. où diverses disciplines travaillent en parallèle dans leurs limites professionnelles) dans les milieux de soins de santé somatiques. Néanmoins, il manque de recherche sur les approches interdisciplinaires pour le traitement des troubles liés à la consommation d’alcool (AUD) des patients hospitalisés, car ces types d’approches sont encore rares. Cette étude vise à évaluer une initiative innovante de traitement interdisciplinaire de l’AUD dans un service hospitalier général en 1) identifiant quels partenaires du réseau sont impliqués et dans quelle mesure et 2) explorer comment les partenaires du réseau ont vécu la collaboration interdisciplinaire.

Méthode

Une étude à méthodes mixtes a été menée, utilisant 1) des mesures de la fréquence et de la proximité des contacts dans une analyse des réseaux sociaux et 2) des entrevues semi-structurées, qui ont été analysées thématiquement. Les répondants étaient des partenaires du réseau d’une collaboration interdisciplinaire dans un service d’hôpital général, initialement recrutés par le chef de projet des collaborations.

Résultats

L’analyse des réseaux sociaux a identifié 16 partenaires du réseau, y compris un réseau « central » avec cinq partenaires du réseau central à l’intérieur et à l’extérieur de l’hôpital. Le chef de projet a joué un rôle central important dans le réseau et le gastroentérologue résident semblait avoir un lien vulnérable au sein du réseau. La proximité entre les partenaires du réseau a été ressentie quelle que soit la fréquence des contacts, bien que cela soit particulièrement vrai pour le groupe « central » qui était (presque) toujours composé des mêmes partenaires du réseau qui étaient présents aux réunions bihebdomadaires. Les données des entrevues ont montré que la présence des partenaires du réseau « central » était jugée cruciale pour une collaboration efficace. Les répondants souhaitaient connaître l’efficacité des collaborations et un protocole structuré avec des procédures de travail, une répartition des responsabilités et des ententes sur le partage de l’information et la rétroaction.

Conclusions

La conception de cette collaboration interdisciplinaire a le potentiel d’améliorer le traitement des patients hospitalisés atteints d’AUD et a été évaluée positivement par les partenaires du réseau impliqués. Les collaborations interdisciplinaires peuvent offrir une solution essentielle pour augmenter les taux de traitement des patients atteints d’AUD et devraient être adoptées dans les hôpitaux à plus grande échelle. Des recherches sur l’efficacité des collaborations interdisciplinaires dans le traitement des patients hospitalisés atteints d’AUD sont nécessaires.