Les filles noires et les renvois : disparités raciales et de genre dans l’aiguillage autodéclaré vers l’évaluation des troubles liés à l’utilisation de substances chez les enfants ayant des démêlés avec la justice
Arrière-plan
La prévalence des troubles liés à l’utilisation de substances est plus élevée chez les enfants ayant des démêlés avec la justice. Il est essentiel de s’assurer que les CIM qui signalent une utilisation actuelle sont orientés vers une évaluation du SUD et des services de traitement susceptibles de sauver des vies. Des recherches antérieures suggèrent que certains groupes minoritaires sont moins susceptibles d’avoir déjà été orientés vers un dépistage, et la recherche sur l’intersectionnalité suggère que ces disparités peuvent être exacerbées pour les femmes issues de minorités raciales.
Méthode
La régression logistique multivariée et les effets d’interaction ont été utilisés pour analyser les données longitudinales du Département de la justice juvénile de Floride sur 12 128 CIM qui ont signalé une SU au cours des 6 derniers mois. Les effets principaux et les effets d’interaction de la race et du sexe sur les probabilités d’avoir des antécédents de signalement d’un renvoi à l’évaluation SUD ont été testés. La principale variable de résultat était une mesure autodéclarée des antécédents d’un jeune en matière d’aiguillage vers un service. Les variables de contrôle comprenaient le type de substance, le revenu du ménage, les problèmes actuels d’US, les antécédents de problèmes de santé mentale, le nombre de délits, le risque de récidive et l’âge à la première infraction.
Résultats
Il n’y avait pas de différences significatives dans la probabilité d’avoir des antécédents de signalement d’être référé à l’évaluation SUD entre les femmes blanches, les hommes blancs et les femmes latino-américaines. Cependant, les femmes noires (AOR = 0,62), les hommes latino-américains (AOR = 0,71) et les hommes noirs (AOR = 0,65) étaient significativement moins susceptibles que les hommes blancs de déclarer avoir des antécédents de renvoi. Les femmes noires étaient 34 % susceptibles de déclarer avoir déjà été désignées comme des hommes et des femmes blancs.
Conclusion
Dans cet échantillon, les femmes noires qui consomment des substances étaient beaucoup moins susceptibles de déclarer avoir été dirigées vers un dépistage SUD. Selon les responsables, la FLDJJ dispose d’un processus solide pour s’assurer que les renvois sont effectués. Par conséquent, les résultats sont susceptibles d’être dus à des facteurs externes et à d’autres explications. Les dirigeants communautaires et les parties prenantes peuvent envisager des programmes culturellement pertinents et sensibles au genre afin d’élargir l’accès aux services pour les adolescents minoritaires dans leurs communautés, leurs écoles et d’autres institutions.