Sur la physiologie de Jouissance: Interprétation des fonctions de récompense dopaminergique mésolombique d’un point de vue psychanalytique

Format
Scientific article
Publication Date
Published by / Citation
Bazan A and Detandt S (2013) On the physiology of jouissance: interpreting the mesolimbic dopaminergic reward functions from a psychoanalytic perspective. Front. Hum. Neurosci. 7:709. doi: 10.3389/fnhum.2013.00709
Original Language

Anglais

Keywords
neuropsychoanalysis
jouissance
enjoyment
Lacan
addiction
reward
dopamine
psychoanalysis

Sur la physiologie de Jouissance: Interprétation des fonctions de récompense dopaminergique mésolombique d’un point de vue psychanalytique

Jouissance est un concept lacanien, tristement célèbre pour être imperméable à la compréhension et qui exprime la satisfaction paradoxale qu’un sujet peut dériver de son symptôme. Sur la base de l'« expérience de satisfaction » de Freud, nous avons proposé une première définition de travail de la jouissance comme le (avantage tiré) de la tension motrice sous-jacente à l’action qui était [autrefois] suffisante pour apporter un soulagement à la commande et, sur la base de leurs résonances réciproques frappantes, nous avons proposé que les systèmes dopaminergiques centraux puissent incarner l’architecture physiologique du concept de Freud de la conduite. Nous avons ensuite distingué deux axes constitutifs à la jouissance: l’un concerne le corps du sujet et l’autre l’histoire du sujet. Quatre aspects distinctifs de ces axes sont discutés à la fois d’un point de vue métapsychologique et des neurosciences. Nous concluons que la jouissance pourrait être décrite comme une accumulation de tension corporelle, alimentant pour l’action, mais en équilibre continu entre la récompense et l’anxiété, et à la fois marquant la physiologie du corps avec l’histoire de sa commémoration et découlant de cette inscription comme une poussée constante à agir et à répéter. En outre, il semble que la voie dopaminergique mésolimbic accumbens est un candidat raisonnable pour son architecture physiologique sous-jacente.