Demande de cigarettes et augmentations d’impôts au Salvador

Format
Scientific article
Publication Date
Published by / Citation
Ramos-Carbajales A, González-Rozada M, Vallarino H. La demanda de cigarrillos y el aumento de impuestos en El Salvador. Rev Panam de Salud Publica. 2016;40(4):237–42
Original Language

Anglais

Partner Organisation
Country
Salvador
Themes
Keywords
tobacco use
Health economics
El Salvador

Demande de cigarettes et augmentations d’impôts au Salvador

Objectif: Analyser les élasticités à court et à long terme de la demande de cigarettes au Salvador comme un outil pour appuyer les recommandations sur les augmentations de taxes visant à réduire la prévalence et la consommation par le biais d’augmentations de prix.

Méthodes: La demande de cigarettes au Salvador a été analysée au moyen d’un modèle économétrique de séries time à l’aide d’une base de données de la Direction générale des impôts intérieurs (DGII) du Salvador et de la Direction générale des statistiques et du recensement (DIGESTYC). La période d’analyse a été trimestrielle : 2000T1-2012T4. Les tests habituels ont été effectués pour éviter une fausse estimation économétrique. Il a été constaté que les variables des ventes en volume, des prix de vente réels et du revenu réel par habitant présentaient une réinsertion de premier ordre; ce résultat permet d’utiliser un modèle de correction des erreurs avec des estimations d’élasticité à court et à long terme.

Résultats: Seules les élasticités à long terme se sont révélés statistiquement significatives à 5 %. Les résultats montrent une élasticité des prix à long terme (5 trimestres) de -0,9287 et une élasticité des prix du revenu de 0,9978.

Conclusions: L’élasticité absolue des prix est quelque peu élevée, bien qu’elle se trouve dans les niveaux estimés dans d’autres études menées dans les pays à faible revenu par habitant. Une augmentation des taxes, qui passerait d’un montant de base de 1,04 $ US par paquet de 20 cigarettes à 1,66 $ US d’ici trois ans, réduirait la demande de 20 % à 31 % et augmenterait les recettes fiscales de 9 % à 22 %.