Changements neuronaux dépendants du temps associés à l’envie de dépendance aux opioïdes : une étude de l’IRMf

Format
Scientific article
Publication Date
Published by / Citation
Murphy, A., Lubman, D. I., McKie, S., Bijral, P. S., Peters, L. A., Faiz, Q., Holmes, S. E., Anderson, I. M., Deakin, B., and Elliott, R. (2017) Time‐dependent neuronal changes associated with craving in opioid dependence: an fMRI study. Addiction Biology, doi: 10.1111/adb.12554.
Original Language

Anglais

Country
Royaume-Uni
Keywords
addiction
craving
cues
fMRI
heroin
Opioid

Changements neuronaux dépendants du temps associés à l’envie de dépendance aux opioïdes : une étude de l’IRMf

Abstrait

La rechute après un traitement initialement réussi est un problème important auquel est confronté le traitement de la dépendance aux opioïdes. Les preuves suggèrent que l’envie suscitée par la réexposition aux indices de drogue peut précipiter la rechute. Les tentatives visant à identifier les biomarqueurs neuronaux de l’envie suscitée par la queue ont donné des résultats incohérents. Nous voulions appliquer une nouvelle technique continue d’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle pour suivre l’évolution minute par minute des réponses cérébrales, qui sont corrélées avec l’épilation à la cire et le déclin de l’envie. Des patients masculins nouvellement détoxifiés dépendants des opioïdes et des participants à la lutte saine ont assisté à deux séances distinctes, contrebalancées et fonctionnelles de balayage de la résonance magnétique au cours de laquelle ils ont visionné une vidéo de 10 minutes (indice de drogue ou indice neutre) suivie de 5 minutes de fixation. Les participants ont évalué l’intensité de leur envie tout au long de chaque séance. Nous avons émis l’hypothèse que les régions subcortical/ventrales de cortex préfrontal (PFC) et les régions dorsales de PFC montreraient différentes associations avec l’envie reflétant leurs rôles putatifs dans le traitement appetitive contre le contrôle cognitif. Comparé aux contrôles, la vidéo de cue de drogue (moins la queue neutre) a recruté l’amygdale gauche et a été temporellement corrélée avec l’envie. En revanche, le cours du temps de signal dépendant du niveau dorsal du sang et de l’oxygène était plus élevé que les témoins seulement pendant une période après l’exposition aux signaux lorsque les niveaux d’envie diminuaient. Contre toute attente, ni le striatum ventral ni le PFC ventral n’ont été significativement recrutés par l’exposition de queue de drogue. Les résultats suggèrent que l’amygdale a un rôle central dans l’envie, tandis que le cingule antérieur dorsal peut contrôler l’envie dans les patients de traitement-recherche. L’analyse des cours du temps a donné de nouvelles perspectives sur les substrats neuronaux de l’envie qui pourraient objectivement valider le développement d’approches psychologiques et pharmacologiques à l’abstinence soutenue.