Le rejet de la famille en tant que prédicteur des tentatives de suicide et de l’abus de substances chez les adultes transgenres et non conformes au genre
Une étude publiée dans le LGBT Health Journal explore le rejet familial comme un prédicteur de l’abus de substances chez les adultes transgenres et non conformes au genre.
Si l’on tient compte des données de l’Enquête nationale sur la discrimination transgenre, l’étude a porté sur 3458 personnes qui se sont identifiées comme transgenres ou non conformes au genre. Dans cet échantillon, 42,3 % ont déclaré avoir tenté de se suicider et 26 % ont déclaré avoir mal exploité la drogue ou l’alcool pour faire face à la discrimination liée aux transgenres. L’étude a révélé que ceux qui avaient subi un rejet familial avaient des chances plus élevées de tenter de se suicider ou d’avoir subi une abus de substances et que ces chances augmentaient avec l’augmentation des niveaux de rejet familial.
L’étude souligne également le risque accru d’expériences de vie défavorables auxquelles sont confrontées les personnes transgenres et non conformes au genre telles que la pauvreté, la violence, le risque accru de VIH et la discrimination dans le logement ou l’emploi. L’enquête met en évidence l’effet protecteur potentiel de l’acceptation de la famille par rapport à ces expériences négatives et aux résultats sur la santé.
Il s’agit peut-être de la première étude à explorer l’association entre le rejet familial et les résultats négatifs sur la santé chez les personnes transgenres et non conformes au genre. Les chercheurs appellent à poursuivre les recherches sur les facteurs de risque et les vulnérabilités au sein des populations transgenres. Cette étude sera utile pour ceux qui s’intéressent au risque et à la résilience et à ceux qui développent des interventions de santé publique au sein de la communauté LGBT+.