Connaissance de la législation en matière de santé mentale au Ghana
Abstrait
Introduction
La maladie mentale peut toucher n’importe qui, indépendamment de sa race, de son sexe ou de ses caractéristiques personnelles. L’étude visait à étudier les connaissances des travailleurs de la santé sur la législation en matière de santé mentale au Ghana en se concentrant sur le certificat d’urgence.
Méthodes
Une conception d’étude descriptive a été employée pour cette étude. La population étudiée comprenait des médecins, des assistants médicaux et des infirmières et des sages-femmes. Une simple technique d’échantillonnage aléatoire a été utilisée pour sélectionner 384 répondants pour l’étude. Les données ont été recueillies grâce à l’utilisation de questionnaires semi-structurés.
Résultats
Les répondants qui étaient psychiatres étaient 9,56 fois plus bien informés dans l’utilisation du certificat d’urgence que ceux d’autres spécialités comme les soins primaires, l’obstétrique et la gynécologie, la chirurgie et la médecine interne; rapport de cotes ajustées (AOR) = 9,56 [intervalle de confiance de 95 % (IC) 1,57–65,2]. Les répondants qui avaient déjà utilisé le certificat d’urgence avaient 4,7 fois plus de connaissances que ceux qui ne l’avaient pas utilisé du tout; rapport de cotes ajustées (AOR) = 4,77 [intervalle de confiance de 95 % (IC) 1,021–14,01].
Conclusion
La connaissance du certificat d’urgence était généralement faible. Les autorités des différents hôpitaux devraient organiser une formation régulière en cours d’emploi afin d’éclairer tous les travailleurs de la santé sur la législation régissant les soins de santé mentale au Ghana.