Application de la conception de la recherche et des méthodes pour optimiser la science de la prévention : croissance de la dépression chez les adolescents

Application de la conception de la recherche et des méthodes pour optimiser la science de la prévention : croissance de la dépression chez les adolescents

Ce résumé a été présenté lors de l’assemblée annuelle 2018 de la Society for Prevention Research qui s’est tenue du 29 mai au 1er juin 2018 à Washington, DC, États-Unis.

Mijin Kim

Université de Houston; Alexandria Posada, Université de Houston; Wiesner Margit, Université de Houston

Introduction : La recherche sur la dépression chez les adolescents a été guidée par un modèle fondé sur le déficit axé sur les facteurs de risque (p. ex., Graber et Sontag, 2009); en revanche, les partisans du développement positif des jeunes (p. ex., Masten, 2014) mettent l’accent sur les points forts qui pourraient réduire les symptômes de santé mentale et promouvoir la prospérité. Récemment, les chercheurs ont examiné la nature complémentaire de ces cadres (p. ex., Arbeit et el., 2014). La présente étude a étudié les associations longitudinales des actifs de développement à la croissance de la dépression chez les adolescents en Allemagne après avoir tenu compte des facteurs de protection psychosociale et de risque. 

Méthodes : Les participants provenaient du groupe témoin d’une étude longitudinale. Les participants étaient composés de 722 élèves de cinquième année(Mâge 10,54 ans à la vague 1; 56% de femmes). La dépression (8 articles, 0,83 à 0,90 euros) et les biens de développement (biens personnels et sociaux, 13 articles chacun; 0,80 à 0,87) ont été évalués à vagues 3-6. Sept facteurs de risque psychosociaux (p. ex., sexe, tempérament, rendement à la pression des pairs) ont été évalués à la base. L’analyse latente de la courbe de croissance avec des prédicteurs invariants de temps (c.-à-d. les facteurs de protection psychosociale et de risque de base) et un covariate latent de temps variable (c.-à-d. les actifs de développement) ont été menés pour modéliser la croissance de la dépression. Des analyses ont été effectuées dans la version Mplus 7.3 à l’aide d’une estimation maximale robuste de la probabilité, d’une probabilité maximale d’information complète et d’un type complexe. 

Résultats : L’ajustement du modèle LGM linéaire conditionnel avec sept prédicteurs psychosociaux de la vague 1 et les actifs de développement covariate variables dans le temps des données étaient acceptables, MLR2(89,N- 722) - 207,48, p- 0,000, CFI - 0,960, RMSEA- 0,043 [IC à 90% : 0,035, 0,051], SRMR- .035. Le fait d’être une femme (0,18,βp.lt;.01) et de signaler un degré plus élevé de rendement à la pression des pairs(0,12,p-lt;.05)à la vague 1 ont été significativement liés à des niveaux initiaux plus élevés de dépression à la vague 3.p Les niveaux d’activité générale plus élevés ontβété significativement associés à de plus faibles augmentations de la dépression au fil du temps (-.14, p’lt;.05), tandis que le sexe féminin était associé à des augmentations linéaires plus fortes de la dépression au fil du temps(0,19,p p’lt;.05). Des niveaux plus élevés d’actifs de développement étaient constamment liés à des niveaux plus faibles de pdépression à chaque point de temps (-0,27 à -.40; tous les p 'lt;.01), même après ajustement pour la trajectoire latente de la croissance dans la dépression au fil du temps.β 

Conclusion : Les résultats soulignent que les efforts de prévention de la dépression chez les adolescents doivent intégrer à la fois les facteurs de protection et de risque au niveau individuel, comme le sexe, le niveau d’activité et les biens de développement personnels, ainsi que ceux du niveau interpersonnel et social, comme le rendement à la pression des pairs et les biens de développement social.