Épidémiologie et étiologie : Regroupement de comportements à risque multiples pour la santé chez les adultes australiens émergents et associations ayant des résultats en santé mentale un facteur sociodémographique

Format
Scientific article
Original Language

Anglais

Partner Organisation
Country
Autriche

Épidémiologie et étiologie : Regroupement de comportements à risque multiples pour la santé chez les adultes australiens émergents et associations ayant des résultats en santé mentale un facteur sociodémographique

Ce résumé a été présenté lors de l’assemblée annuelle 2018 de la Society for Prevention Research qui s’est tenue du 29 mai au 1er juin 2018 à Washington, DC, États-Unis.

Katrina Champion Université Northwestern

Nicola C Newton UNSW Sydney; Marius Mather UNSW Sydney; Bonnie Spring Northwestern University; Maree Teesson UNSW Sydney

Introduction : Six comportements à risque clés (inactivité physique, alimentation, tabagisme, consommation d’alcool, comportement sédentaire et sommeil) ont été associés au risque de maladies chroniques, comme les maladies cardiovasculaires et les cancers. Ces comportements à risque (« Big 6 ») coexistent généralement et apparaissent généralement à l’adolescence et au début de l’âge adulte, une période de transition critique caractérisée par une plus grande autonomie par rapport aux choix de mode de vie. Un examen du regroupement de ces comportements est important pour guider le développement de multiples interventions de comportement de santé pour prévenir les maladies chroniques. Cette étude visait à étudier le regroupement des « 6 grands » chez les jeunes adultes en Australie et à examiner comment les grappes se rapportent à la santé mentale et aux facteurs sociodémographiques. 

Méthodes : Untotal de 350 participants (Mage=18,8 ans, 68 % d’hommes) ont rempli une enquête autodéférante en ligne évaluant les six comportements (consommation excessive d’alcool et de tabagisme au cours des 6 derniers mois, activité physique modérée à vigoureuse/semaine, temps de séance/jour, apport en fruits et légumes/jour et durée du sommeil/nuit). L’engagement dans chaque comportement était représenté par une variable dichotomique reflétant le respect des lignes directrices nationales. Des groupes ont été identifiés utilisant l’analyse latente de classe et les associations avec la détresse psychologique, l’inquiétude, la dépression, le genre, l’emploi, et l’éducation tertiaire ont été examinées par l’analyse chi-carrée et les ANOVA. 

Résultats : Troisclasses distinctes ont émergé : « Mauvaise alimentation, non-fumeurs » [non-fumeurs, très susceptibles de répondre au sommeil, à l’activité physique et aux directives sur le comportement sédentaire, modérément susceptibles de boire trop et de ne pas manger suffisamment de fruits et la majorité ont une mauvaise consommation de légumes; Classe 1, 64%]; « Buveurs et fumeurs excessifs » (consommation excessive majoritaire, fumée et mauvaise consommation de légumes, mais très susceptible de répondre aux directives sur les fruits, le sommeil, l’activité physique et le comportement sédentaire; Classe 2, 24%) et « risque élevé » (taux élevés de tabagisme et de consommation excessive d’alcool, mauvaise consommation de fruits et légumes et taux relativement élevés de sédentaire; Classe 3, 12%). Il n’y avait pas de différences sociodémographiques significatives entre les classes, toutefois, il y avait des différences significatives en termes de détresse psychologique [F(2 347)=10,29, p=<.001], d’anxiété [F(2 347)=4,99, p=,01], et de dépression [F(2 347)=7,95, p=<.001]. Plus précisément, la classe « à risque élevé » avait une détresse psychologique significativement plus grande (p<.000) et une dépression (p=,01) que les autres classes, et une anxiété plus élevée (p=.01) que « une mauvaise alimentation, des non-fumeurs ». 

Conclusions : Cesrésultats indiquent que les comportements à risque pour la santé se regroupent chez les jeunes adultes australiens et les ovaires ayant une maladie mentale. Les résultats renforcent l’importance d’offrir de multiples interventions de santé pour réduire le risque ultérieur de maladie chronique et améliorer le bien-être mental actuel.