NIDA International SPR Poster Session: Moving on from Representativeness: Testing the Utility of the Global Drug Survey
Ce résumé a été présenté lors de l’assemblée annuelle 2018 de la Society for Prevention Research qui s’est tenue du 29 mai au 1er juin 2018 à Washington, DC, États-Unis.
Université larissa Maier de Californie du Sud
Monica J. Barratt UNSW Australie; Jason A. Ferris L’Université du Queensland; Renee Zahnow L’Université du Queensland; Joseph Palamar NYU School of Medicine; Adam R. Winstock University College Londres (UCL)
La baisse des taux de réponse dans les enquêtes traditionnelles auprès des ménages, combinée à l’augmentation de la couverture internet et à la diminution des budgets de recherche, a entraîné une augmentation de l’attrait des conceptions de recherches sur le Web fondées sur des stratégies d’échantillonnage volontaires et volontaires. Dans l’étude des comportements cachés ou stigmatisés, comme la consommation de cannabis, les méthodes d’enquête sur le Web sont de plus en plus courantes. Toutefois, les enquêtes sur le Web sont souvent fortement critiquées en raison de leur manque de cadre d’échantillonnage et de leur représentativité inconnue. Dans cet article, nous décrivons l’état actuel du débat sur la pertinence de la poursuite de la représentativité, l’état des méthodes d’échantillonnage des probabilités et l’utilité de méthodes d’enquête web non probables, en particulier pour accéder aux populations cachées ou minoritaires. Notre article a deux objectifs : (1) présenter une description complète de la méthodologie que nous utilisons à l’Enquête mondiale sur les drogues (GDS), une enquête annuelle transversale sur le Web et (2) comparer les répartitions d’âge et de sexe des consommateurs de cannabis qui ont volontairement effectué (a) une enquête auprès des ménages ou b) une vaste enquête sur le Web (GDS), dans trois pays : l’Australie, les États-Unis et la Suisse. Nous constatons que, dans chaque série de comparaisons entre pays, les répartitions démographiques entre les consommateurs récents de cannabis sont globalement semblables, ce qui démontre que l’âge et les distributions sexuelles de ceux qui se portent volontaires pour être interrogés ne sont pas très différents entre ces méthodes de non-probabilité et de probabilité. Nous concluons que les enquêtes sur le Web sur les populations difficiles d’accès sont un moyen efficace de mieux comprendre les comportements stigmatisés et sont appropriées, à mesure qu’ils ne sont pas utilisés pour estimer la prévalence de la consommation de drogues dans la population générale.