Les variantes de l’ADGRL3 (LPHN3) prédisent le trouble de consommation d’alcool et d’autres drogues

Format
Scientific article
Publication Date
Published by / Citation
Arcos-Burgos, M., Vélez, J. I., Martinez, A. F., Ribasés, M., Ramos-Quiroga, J. A., Sánchez-Mora, C., ... & Casas, M. (2019). ADGRL3 (LPHN3) variants predict substance use disorder. Translational psychiatry, 9(1), 42.
Original Language

Anglais

Keywords
Genetics
genes
SUD
Substance Use Disorder

Les variantes de l’ADGRL3 (LPHN3) prédisent le trouble de consommation d’alcool et d’autres drogues

Abstrait

Les facteurs génétiques sont fortement impliqués dans la susceptibilité à développer des syndromes d’extériatisation tels que le trouble déficitaire de l’attention/hyperactivité (TDAH), le trouble défiant oppositionnel, le trouble de conduite et le trouble de consommation d’alcool et d’autres drogues (SUD). Les variantes du gène ADGRL3 (LPHN3) prédisposent au TDAH et prédisent la gravité du TDAH, la comorbidité des comportements perturbateurs, les résultats à long terme et la réponse au traitement. Dans cette étude, nous avons étudié si des variantes dans ADGRL3 sont associées au SUD, un désordre qui est fréquemment co-morbide avec ADHD. À l’aide d’échantillons familiaux, de cas et longitudinals provenant de régions disparates dumonde (n = 2698), recrutés pour des études cliniques, épidémiologiques génétiques ou pharmacogénomiques sur le TDAH, nous avons rassemblé des cadres de partitionnement récursif (analyses d’arbres de classification) avec des informations génétiques cliniques, démographiques et ADGRL3 pour prédire la susceptibilité sud. Nos résultats indiquent que le SUD peut être prédit efficacement et vigoureusement chez les participants au TDAH. Les modèles génétiques utilisés sont restés très efficaces dans la prévision du SUD chez un grand échantillon de personnes atteintes d’UN grave provenant d’un établissement psychiatrique qui n’ont pas été vérifiés sur la base du diagnostic de TDAH, identifiant ainsi ADGRL3 comme gène à risque pour sud. Les analyses de partitionnement récursif ont révélé que rs4860437 était la variante prédominante prédictive. Cette nouvelle approche méthodologique offre de nouvelles perspectives sur les interactions prédictives d’ordre supérieur et offre une occasion unique d’application translationnelle dans l’évaluation clinique des patients à haut risque de SUD.