Mise en œuvre et évaluation de la JUB pour promouvoir le renforcement des capacités des praticiens de la réduction de la demande de drogues au Nigéria : leçons apprises et orientations futures
ARRIÈRE-PLAN
Il y a eu un besoin croissant d’améliorer les connaissances et les compétences des praticiens de la toxicomanie dans le monde entier. L’élaboration du Programme universel de prévention (CUP) est un effort pour répondre à ces besoins. Ce document est le premier à rendre compte des résultats de la mise en œuvre du programme Core: Introduction to the Universal Prevention Curriculum.
VISE
Les objectifs de cette étude étaient les suivants :
1) examiner la faisabilité de la mise en œuvre de la JUB au Nigéria;
2° déterminer si le programme a été exécuté comme prévu;
3° déterminer si les objectifs de formation ont été atteints;
4° mettre en évidence les liens entre le modèle de la CdP et les éléments essentiels du processus de mise en œuvre;
(5) évaluer les compétences du formateur.
MÉTHODE
Les instruments comprenaient une évaluation des connaissances avant le poste élaborée par les formateurs nationaux de la JUB et une enquête post-formation adaptée du manuel de la JUB qui comprenait plusieurs questions ouvertes et une enquête sur les compétences des formateurs.
PARTICIPANTS
De mars 2019 à mars 2020, 202 praticiens de la réduction de la demande de médicaments ont participé à la formation de six jours menée dans dix cohortes. Les participants représentaient un large éventail de milieux disciplinaires et professionnels.
RÉSULTATS
194 (96 %) des participants ont répondu au sondage avant et après le test. La différence dans les scores moyens démontre des gains objectifs dans les connaissances fondamentales, statistiquement significatifs (p < 0,001) et l’ampleur de l’effet était grande (2,038). Tous les participants ont convenu que le programme a été mis en œuvre tel que prévu, que les objectifs ont été atteints et que le cours est pertinent pour leur pratique avec une note moyenne comprise entre 4,6 et 4,7 sur une échelle maximale de 5. Tous les animateurs se sont classés « compétents » (> 76 %).
CONCLUSION
Les praticiens de cette étude travaillent dans des environnements professionnels variés et proviennent de divers groupes ethniques avec des langues et des traditions très différentes. Ils ont tous convenu que la pertinence de la formation démontre la faisabilité de la mise en œuvre d’un programme standardisé sur la prévention de la consommation de substances au Nigeria.